Pour entrer du bon pied dans l’année qui vient, voici quelques bon vieux hits (et quelques récents aussi) à savourer tout seul ou avec des amis : sur le dancefloor, sous la douche ou au fond de son lit ! D’ailleurs, cette playlist commence en fanfare – pour se déhancher – et finit en douceur – pour méditer.
Poly Rythmo – Le Silence N’est Pas Un Oubli
Parce que les fêtes sont une bonne occasion de se rappeler au souvenir de ceux auxquels on a pas donné de nouvelles depuiiiiis…. Voici le Silence n’est pas un oubli, un bon vieux titre afro-cubain de l’orchestre Poly-rythmo de Cotonou, à partager avec ceux qui vous croyaient morts, pour vous faire pardonner de votre trop long silence.
Celia Cruz – Quimbara
Et parce qu’en oubliant le passé, on risque fort de se retrouver perdus, on reste dans les tons afro-latins pour une rumba terrible que la divine Celia Cruz interprèta, entre autres, lors du fabuleux concert Rumble in the Jungle à Kinshasa en 1974. Avec elle sur scène : Ray Baretto, Johnny Pacheco, et les autres demi-dieux de la Fania All Stars.
Mangu – Calle Luna, Calle Sol
Parce que les tubes de la Fania sont indémodables, voici la version rap – signée Mangu – du célèbre Calle Luna, Calle Sol de Willie Colon et Hector Lavoe.
Baloji – Spoiler
D’un rappeur à l’autre, le single du sorcier Baloji, un pied en Belgique, et l’autre en RDCongo.
Roga Roga, Extra Musica – Sorcellerie
D’un Congo à l’autre, d’une capitale à sa voisine, on traverse le fleuve direction Brazzaville pour écouter « le suprême lampadaire » Roga-Roga, l’un des fondateurs d’Extra-Musica.
TPOK Jazz – Belle Mère (Mpupi Decca)
Retour à Kinshasa, trente ans plus tôt, avec cette version de la chanson créole « Belle-mère » produite par Boris Vian et interprétée par Gérard La Viny (chef d’orchestre de « La canne à sucre » la boîte phare des Antilles à Paris dans les années 50). Ici, elle est interprétée par le Grand Maître Franco et la voix d’or Sam Mangwana.
Youssoupha – Les disques de mon père
Toujours à Kinshasa, quand Youssoupha, l’un des fils du grand Tabu Ley rend homage à son père, à travers ses disques fétiches, et notamment le célèbre Pitié.
Compay Quinto – El Diablo
Kinshasa-Lima, sans escale, histoire de ne pas oublier que les racines afro onte essaimé partout en Amérique, jusqu’aux pieds des Andes. En l’occurrence, au Pérou.
Caetano Veloso- Cada Macaco No Seu Galho
Salvador de Bahia, capitale noire du Brésil, est la Mecque des cultes d’ascendance africaine, et le berceau de la samba, qui explosa ensuite à Rio. C’est de Salvador justement que viennent Riachao, l’auteur désormais octogénaire de ce titre, mais aussi les deux stars Caetano Veloso et Gilberto Gil qui la reprennent ici.
Youssou N’Dour – Set
Si Gilberto Gil fut ministre de la culture au Brésil, Youssou N’Dour le fut aussi en son pays, le Sénégal. Voici une des chansons qui le propulsa définitivement en haut de l’affiche, Set !
Super Mama Djombo – Pamparida
A la fin des années 70, le même Youssou N’dour avait fait la première partie d’un groupe mythique venue de Guinée-Bissau, le Super Mama Djombo. Sa chanson Pamparida fit un tabac de Dakar à Abidjan en passant par Conakry !
Miriam Makeba – Orlando
Parce qu’en 2017, on aura besoin de douceur contre la violence qui nous entoure, retour en jazz dans l’Afrique du Sud des années 50, quand Myriam Makeba & les Skylarks chantaient le township d’Orlando, où vécut Nelson Mandela (et où Desmond Tutu a toujours sa maison).
Rokia Traoré – Finini
Douceur suite, avec cet extrait du premier album de Rokia Traoré.
Andy Palacio – Baba (Father)
Douceur encore, avec cette magnifique chanson du regretté Andy Palacio, et le chœur des femmes Garifuna, un peuple des Caraïbes qui descend de captifs africains rescapés d’un naufrage. Ceux-ci prirent la fuite dans les collines et retrouvèrent les Indiens de l’île de Saint Vincent, avec lesquels ils se mélangèrent pour donner naissance à une nation, celle des Garifuna.
Salif Keita – I Djo Fama (feat. Kante Manfila)
Douceur finale, la voix de Salif Keita accompagné par Kante Manfila, enregistrée à Abidjan en 1979.